audrey azoulay

Audrey Azoulay

Audrey Azoulay a débuté sa carrière en tant que chef du bureau du secteur audiovisuel public à la Direction du développement des médias. À ce poste, elle a joué un rôle clé dans la mise en place de la télévision numérique terrestre (TNT) en France, la création d’une chaîne d’information internationale, et la réforme de l’audiovisuel public. Entre 2000 et 2003, elle a occupé des fonctions de rapporteur à la Cour des comptes et d’experte législation pour la Commission européenne dans les domaines de la culture et de la communication.

En 2006, Audrey Azoulay rejoint le Centre National du Cinéma et de l’image animée, où elle a successivement occupé les postes de Directrice adjointe de l’Audiovisuel, Directrice financière et juridique, et Directrice générale déléguée. Elle a entrepris des réformes significatives, modernisant les mécanismes d’aide au cinéma, à l’audiovisuel et au secteur du jeu vidéo pour les adapter aux nouvelles formes de diffusion dans l’univers numérique. Elle a créé des sources de revenus innovantes en s’appuyant sur les fournisseurs d’accès à internet.
Audrey Azoulay a également dirigé un vaste plan national visant à soutenir la transition numérique de l’industrie cinématographique et audiovisuelle en France, comprenant la numérisation des salles et des œuvres, ainsi qu’un plan de relance pour l’audiovisuel. En septembre 2014, elle a été nommée Conseillère culture auprès du Président français François Hollande.

Pendant les destructions de sites archéologiques par le groupe État islamique, Azoulay a proposé un plan pour la protection du patrimoine en danger, annoncé en partenariat avec la Directrice Générale de l’UNESCO, Mme Irina Bokova, en mars 2015. Depuis le 11 février 2016, Audrey Azoulay occupe le poste de ministre de la Culture et de la Communication, mettant en œuvre des actions en faveur du patrimoine en danger dans les zones de conflit.

Elle a lancé un plan international pour la diversité culturelle par le livre, soutenant les librairies francophones à l’étranger et la traduction dans le bassin méditerranéen. Ses réformes en France comprennent la modernisation du régime d’assurance-chômage des intermittents et l’adoption de la loi relative à la liberté de la création, à l’architecture et au patrimoine.

Audrey Azoulay a également œuvré à renforcer l’indépendance de l’information avec la loi audiovisuelle sur la liberté, l’indépendance et le pluralisme des médias. Elle a encouragé l’innovation avec le projet des « Micro-folies », une maison de la culture numérique hyper-connectée.

Engagée au niveau européen, elle a contribué à la protection des droits des auteurs et des créateurs dans le cadre de l’agenda numérique et du marché unique numérique. Audrey Azoulay est reconnue pour son engagement en faveur de l’innovation, du dialogue interculturel, de l’éducation pour tous, et de la contribution des musées à l’éducation citoyenne et au vivre ensemble. Sa mission « Musées du 21e siècle » témoigne de cet engagement.